GRÉEMENT ET VOILURE

Mâter

Le mât, c'est " l'arbre " en provençal, en vieux français et en breton.

Le mât est un fût de bois qui comporte un pied travaillé en tenon conçu pour s'engager dans une emplanture ; la tête de mât est munie d'une mortaise, le clan, où s'insère une pièce de bois dont la gorge suiffée guide l'itague de drisse qui revient ensuite le long du mât, guidée par un anneau métallique doté d'un croc où on accrochera la vergue : le rocambeau.

Le banc de mât renforcé par une caisse qui participe à guider ce pied de mât, est muni d'un collier métallique que ferme une clavette.

Dès que l'on entreprend de mâter, l'équipage cesse de s'appeler classiquement " bâbord " et " tribord " pour devenir " matelots de grand mât " à l'arrière et " matelots de misaine à l'avant.

A noter que le chef de bord et le brigadier arrière se débrouillent avec le tapecul que l'on établira tranquillement en premier. Bordé plat, il stabilisera le bateau quand on cessera de nager, et amortira un peu certains soubresauts qui compliquent le mâtage.

Les deux équipiers avant maintiennent et guident le pied de mât, les deux suivants soulèvent et contrôlent l'espar de chaque bord pour prévenir le balancement dû au roulis, le 5eme participe au mâtage en soulevant la tête de mât puis en avançant en enjambant les bancs.

Matage: Collier d'étambrai, mât, caisse, ...
Les équipiers avant guident le pied du mât, l'un d'eux rabat le collier et la clavette.

 

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